Projet CAFE ATELIER du SAVOIR VIVRE

Le Passe-Mots, espace de créativité citoyenne, présente un modèle inédit de service social 
à la recherche d'équipiers et partenaires potentiels
Ce projet a fait l'objet d'un diaporama powerpoint plus amusant et techniquement plus abouti que la présentation ci-après qui a tendance à bugger (merci quand même à blogspot !)

LE CAFE ATELIER DU SAVOIR-VIVRE
Un lieu ressource où l'on ouvre le champ de l'éducation populaire

Nous avons repéré un chaînon manquant dans le système de l'Etat-providence
et imaginé... 

Du raccord social sur mesure

En dehors des personnes classées « en difficulté » et relevant des services sociaux, vous constatez qu’il y a de plus en plus de gens momentanément démunis face à une problématique personnelle, familiale ou matérielle, qui ne savent pas à qui s’adresser ni par où commencer. A ce stade, il suffit souvent d’un coup de pouce pour basculer dans un engrenage réparateur ou destructeur, avec ses conséquences sociales.

Vous avez…

Besoin d’aide… mais plus envie d’être assistée) ?

Besoin de vous retrouver vous-même… mais au sein d’un petit groupe accueillant ?

Envie d’apprendre… mais en respectant vos propres processus d’apprentissage ?

Envie de participer… mais pour renouer avec votre créativité ?

Envie d’élargir votre horizon… mais dans le voisinage ?

rendez-vous au
Café atelier du Savoir-Vivre

Notre postulat : Beaucoup de problèmes qui empoisonnent l’existence des gens peuvent trouver leur solution, ou le fil directeur de cette solution, en l’espace d’une rencontre. Mais à qui s’adresser ? à un travailleur social, un thérapeute, un écrivain public ? Et pourquoi pas, pour commencer, à un interlocuteur offrant ces trois formes d’écoute, dans un lieu facile d'accès dont il suffirait de pousser la porte.

Et après ? On se souvient du proverbe chinois : "Si tu donnes du poisson à un homme, il mangera un jour... si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours". C'est notre objectif...

Le Café atelier du Savoir-Vivre
Un lieu ressource, participatif, dans l'esprit des Tiers-lieux, ces nouveaux espaces citoyens du faire ensemble qui commencent à mailler le territoire ; un service ouvert à tous, sur la base d'une participation modique, avec une double perspective pédagogique  :

Un accueil individuel (français/anglais) basé sur l’écoute et la mise en route d’une solution :
- clarification de la problématique, aide à l’orientation sur le plan psychosocial, en vue d'un mieux-être émotionnel et/ou
  physique
- recherche de solutions aux problèmes de la vie quotidienne, rédaction de tous types de courriers
- mise en relation avec les organismes et réseaux appropriés…

Des ateliers d’éducation populaire, avec partage de savoirs et de pratiques autour d’un axe à fort potentiel :
- comment devenir plus libre et plus autonome à tous les étages de sa vie,  pour s'épanouir individuellement et participer à
  une évolution créative de la société.

Des intervenants pluridisciplinaires

• Un(e) consultant(e) au parcours multiculturel et à l'approche systémique, associant sciences et humanisme, recherche, veille informationnelle et pratique du terrain dans le domaine social et du développement de la personne.
• Le soutien d'une équipe pluridisciplinaire et un réseau de partenaires institutionnels et privés.

La contribution sociale d'un modèle pédagogique voué à essaimer
Ce dispositif favorise l'évolution des systèmes d'assistance et d'éducation populaire. En le modélisant...

Nous levons trois freins structurels et culturels

• Un système d'assistance sociale à la fois performant et ambigu qui rend les gens de plus en plus dépendants au lieu d'accompagner leur autonomisation durable. 
• Un système éducatif qui fabrique des adultes formatés par et pour un certain modèle économique, et démunis de repères intérieurs et sensoriels fiables. 
• La méconnaissance des mécanismes élémentaires du corps et du cerveau permettant à tout individu sain de corps et d'esprit de développer des capacités d'autonomie insoupçonnées sur le plan physique et psychique.

Nous contribuons à semer les graines du changement à deux niveaux : 

      Diminuer une forme de pression sociale accentuée par… 

• la tension due à un mécontentement croissant de soi, des autres et de la société, mesurable par la consommation record de produits compensatoires plus ou moins addictifs : antidépresseurs, malbouffe, tabac, écrans… 
• le sentiment d’impuissance des individus, de moins en moins autonomes, générant une dépendance accrue aux systèmes d’assistance, dépendance elle-même angoissante dans un contexte économique instable. 

      Redonner confiance et motivation à des personnes qui ne relèvent pas des services sociaux mais sont isolées
      dans leur difficulté, en les aidant à : 

• dépasser un obstacle ponctuel ou trouver un appui de transition fiable
• prendre conscience de leur potentiel de développement et d’autonomie
• réveiller leur désir d’engagement personnel ou socioprofessionnel.

Nous favorisons un meilleur usage des autres services publics

parce que...

• nous résolvons les problèmes à l'échelle la plus pertinente possible
• nous complémentons les dispositifs internet des services sociaux et administratifs
• nous optimisons l'usage des fonds publics en faisant de la prévention.

Accueil individuel                                                                                             

L’espace d’une rencontre

Exemples vécus de coups de pouce qui ont fait la différence

Jack, botaniste, est angoissé par le comportement perturbant de la mère de son fils ; parasité par la colère et l’inquiétude, il ne sait plus quelle attitude adopter ni quelles mesures prendre pour le bien de tous. Le temps d’une conversation, nous posons les choses et adressons un courrier argumenté au juge des affaires familiales qui suit le dossier. Jack est soulagé. La relation avec son ex compagne reste compliquée mais il sait maintenant comment prendre du recul ou demander de l’aide pour y arriver.

Michèle, aide-soignante, a un fils ado qui ne pense qu’à s’amuser et accumule les punitions à l’école ; ni la carotte ni le bâton ne semblent le motiver et sa mère impuissante voit leur relation se dégrader. Je lui explique le concept des intelligences multiples et des profils d’apprentissage, ce qui lui permet de percevoir son fils sous un jour beaucoup plus encourageant : le soulagement est immédiat. Un nouveau mode de communication s’établit le soir même entre la mère et le garçon : des solutions se dessinent.

Susan a ouvert un gîte d’étape et se heurte à des difficultés administratives augmentées du fait qu’elle parle à peine le français. L’angoisse monte ; nous faisons le point et je prend le relais : en quelques coups de fil, la situation se clarifie et je l’aide à faire les courriers nécessaires.

Mike est un jeune étudiant anglais qui cherche du travail. Il a du mal à apprendre le français et n’arrive pas à se faire comprendre par la Mission locale. Je l’aide à faire un CV et l’envoie sur un salon spécialisé où il trouve un emploi saisonnier de plongeur dans un restaurant proche de chez lui. Après la saison l’emploi est pérennisé.

Marco, forain, a causé un accident en essayant d’éviter une voiture qui roulait du mauvais côté de la route. Il est paniqué, ne dort plus et craint aussi de se voir retirer le permis. Je lui propose une séance de relaxation, puis nous faisons le point, et je contacte un avocat qui accepte de l’aider.

Roseline, au chômage depuis deux ans, a perdu la garde de ses enfants. Sa confiance en elle-même est au plus bas. La conversation révèle qu’elle a avant tout besoin de se sentir utile. Nous faisons le tour des options et elle choisit de proposer ses services bénévoles au Secours Populaire. Elle y sera accueillie avec gratitude, ses capacités y seront valorisées et lui permettront de retrouver un job à sa convenance quelques mois plus tard.

Olivier, au chômage depuis l’informatisation de son poste, a honte de son CV et du parcours désespérément insignifiant qu’il révèle. Je le met au défi d’en réaliser un autre qu’il sera fier d’afficher dans son salon. Mais pour ça, lui dis-je, il faut changer d’aiguillage et partir de ce que vous aimez faire dans la vie. Olivier se pique au jeu, son regard s’éclaire, sa parole se libère, et nous nous émerveillons de voir naître sous ma plume une nouvelle version de son histoire, plus vraie et plus satisfaisante.

Fatima, aide à domicile, n’a plus les capacités physiques d’exercer ce métier auquel elle s’est donnée corps et âme pendant trente ans. Catastrophée, elle se considère bonne à rien et déclare que sa vie n’a plus de sens. La conversation fait émerger qu’elle était particulièrement appréciée pour ses qualités relationnelles : le métier de dame de compagnie semble fait pour elle. Nous rédigeons ensemble le premier jet du dépliant où elle proposera ses nouveaux services.

Mohamed, en formation de reconversion, vit dans un immeuble vétuste où s’est produit un effondrement. Il a une opportunité de déménager mais son propriétaire indélicat refuse sans motif valable de lui rendre sa caution. Je prend le relais auprès de ce monsieur et lui fais valoir des arguments que Mohamed a de la difficulté à exprimer. La situation se régularise rapidement.

Sara, mère de famille, a conscience que l’alimentation est une clé de la santé. Elle aimerait que ses enfants aient une nourriture plus équilibrée mais elle a un petit budget qui, dit-elle, ne lui permet pas d’acheter « bio ». Je lui explique que manger bio, c’est avant tout manger autrement (on peut manger bio et mal), que c’est plus simple qu’il n’y paraît (exemples à l’appui) et je lui propose de participer à un atelier sur ce thème.

Brigitte, comme Léa, Dominique ou tant d’autres a surtout besoin de vider son sac, mais pas dans son entourage… Peut-être ensuite décidera-t-elle d’aller plus loin et de se faire accompagner pendant quelques semaines / quelques mois, ou bien de démarrer une activité sportive ou de bien-être. Mais dans la jungle des options de thérapie et de coaching, le foisonnement des pratiques relaxantes ou dynamisantes, comment s’y retrouver ? Notre échange permettra à Brigitte de dégager ses priorités et de choisir une voie qui fait sens pour elle.

Et pour passer ce cap, s'il suffisait de pousser une porte au coin de la rue ?

Ateliers d’éducation populaire                                                                        

Sur les chemins de l’autonomie

Axe de travail : prendre conscience de tout ce qui ne dépend que de soi

Apprendre…
à apprendre et à se poser les bonnes questions, pour sortir de ses impasses et faire émerger ses propres réponses
Désapprendre...
c'est-à-dire repérer et bousculer ses croyances limitantes, pour dévoiler une perspective élargie de ses savoirs et de ses expériences
grâce à des outils pratiques et des modèles simples basés sur les mécanismes du cerveau et de la conscience.

Thèmes d’ateliers porteurs d’autonomie

à explorer ensemble, à partir de l’expérience de chacun et des pistes proposées

Autonomie et sentiment de sécurité
Se sentir en sécurité, c’est quoi ?
Se connaître et se dire en fédérant Désirs, Aptitudes naturelles, Tempérament et Atouts
Apprendre à apprendre et à aimer apprendre : découvrir son propre processus d’apprentissage
Prendre soin de soi sans attendre que les autres le fassent…

Croyances et conditionnements
Une croyance, c’est quoi ?
Qu'est-ce qui est réel ? Qu'est-ce qui est vrai ?
Prendre conscience de ses conditionnements
A-t-on le choix ?....

Le sens de la vie
Qu’est ce qui nous fait vibrer et sentir plein(e) de vie ?
Suis-je en train de vivre ou de survivre ?
Jusqu'où et comment "jouer" son rôle dans la société ?...
Qui suis-je ?

Engrenage pensées / émotions
Reconnaître le lien entre les pensées, les émotions et le ressenti corporel
Que faire de ses émotions ?
Que dire de la maîtrise de soi ?
Avoir confiance en soi, c’est quoi ?...

Équilibre et santé
La santé, c’est quoi ? Et l’équilibre ?
Habiter son corps, observer les rapports corps / esprit
Supprimer les symptômes ou guérir ?
Manger sainement c’est pas cher...

Réhabiliter le bon sens
Le bon sens, c’est quoi ?
Ca s'apprend ?
Quel rapport avec les cinq sens ? et le sixième ?...

Manque et abondance
Une réalité « objective » ou un sentiment ?
Apprendre à différencier besoins et désirs
La sobriété heureuse, c’est quoi ?...

Pouvoir, responsabilité et créativité
Être responsable, c’est quoi ?
La responsabilité : libératrice ou contraignante ?
Le pouvoir « de » et le pouvoir « sur », l'intraduisible "empowerment"
Qui suis-je pour être créatif ?...

Le conflit et la peur
Dire non, dire oui : à soi ou aux autres ?
Communiquer sans violence, c’est quoi ?
Coopération ou compétition : faut-il choisir ?...

Réussite ou échec
Réussir, échouer, c’est quoi ?
Et si on (s’auto) évaluait autrement ?...

Schéma emprunté à la ville de Moirans + annotation perso