L'ACTION NON VIOLENTE




La non-violence n’est pas une morale, c’est une école de la cohérence
L’action non-violente révèle nos valeurs

LE COURAGE de nous différencier, de nous engager et de poser des actes face à une situation perçue comme injuste.
Dénoncer ne suffit plus, chaque fois que nous dénonçons, demandons-nous quelle décision nous avons à prendre.
         L’action non-violente, une école de la responsabilité

L’HONNÊTETÉ de clarifier nos véritables motivations, les buts et les enjeux de notre action, et d’y renoncer s’ils sont trop personnels.
Nous désidentifier du conflit pour nous mettre au service de l’objectif et de la collectivité – qui inclut l’adversaire.
L’action non-violente, une école du service désintéressé

LA TOLÉRANCE à l’autre dans sa différence : ce n’est pas la personne que nous visons mais sa représentation symbolique du monde.
Respecter la liberté de l’adversaire et créer un nouveau rapport de force pour conserver l’ouverture nécessaire à la négociation.
         L’action non-violente, une école de la bienveillance

L’AMOUR DE LA JUSTICE moteur de l’action, d’un bout à l’autre de l’aventure.
Veiller à la cohérence entre les moyens et la fin : on récolte exactement ce que l’on sème.
         L’action non-violente, une école du bon sens

LA TEMPÉRANCE du propos arrimée à la force du positionnement ; elle appellera plus sûrement la conscience collective à s’éveiller et à soutenir le combat.
Maîtriser héroïquement notre réactivité émotionnelle, exclure le mépris de l’adversaire.
         L’action non-violente, une école de la sagesse

L’OBÉISSANCE à notre conscience, à notre ressenti, conjuguée à l’observation des lois de la réalité et à l’acceptation des conséquences de nos actes.
         L’action non-violente, une école de la confiance en soi

LA PERSÉVÉRANCE de nous accrocher à nos valeurs, à la force symbolique et structurante de l’objectif.
Participer à la mise en place d’une société civile forte en permettant au corps social figé de lâcher progressivement une vision archaïque du monde.

La survie de l’humanité demande une grande créativité.
La non violence permet son expression et garantit la qualité de ses fruits.

D’après « L’expérience de la non-violence » de Georges DIDIER