ÉDUCATION à LA VOCATION



Ma réflexion, des propositions...
TROUVER SA VOIE HORS DES SENTIERS BATTUS DE L'ORIENTATION SCOLAIRE
PETIT BILAN D'UNE EDUCATION CIVILISEE A L'OCCIDENTALE
LE CHAÎNON MANQUANT D'UN SYSTEME EDUCATIF QUI FABRIQUE DES ADULTES SANS REPERES


Ecole de la Nature et des Savoirs

TROUVER SA VOIE AUTREMENT
HORS DES SENTIERS BATTUS DE L’ORIENTATION SCOLAIRE

Rêver sa vie pour mieux la construire

Nous perdons le fil de notre légende personnelle dans les trames d’une éducation qui nous tisse un destin anonyme. Une modernité mal comprise nous a privés des étapes de croissance que sont les Initiations, nous laissant sans direction ni centre, soumis à tous les vents, coupés de notre identité profonde. Pour ‘’s’en sortir’’, l’incitation à lutter, à s’investir toujours plus dans l’action pousse à une fuite en avant désespérante, un non-sens au plan individuel et collectif.


Comment aider les jeunes adultes à construire leur vie
sur le socle d’un sens unifiant et porteur ?
En restaurant un processus créatif étouffé dans l’œuf par l’appareil éducatif

Créer des ateliers de transmission et d’initiation
Traiter la cause du désenchantement plutôt que ses symptômes
Des lieux d’écoute et d’échanges pour parler à cœur ouvert de ses rêves d’avenir, en imaginer les formes, comprendre leurs implications sur le plan personnel et collectif.
Un cadre structurant, des enseignements et des activités favorisant la connaissance de soi et le développement des ressources corps /esprit qui permettent de prendre la responsabilité de sa vie, au sens le plus noble, le plus enthousiasmant et le plus puissant du terme.
Des formateurs-accompagnants aux parcours hors du commun, témoins de cette voie qui se dessine lorsqu’on renonce aux rêves des autres et aux injonctions sociétales.

Objectif
Passer d’une conscience de pauvreté à une conscience d’abondance
« Ne vous demandez pas ce dont le monde a besoin, mais ce qui vous éveille à la vie. Puis faites-le. Car ce dont le monde a besoin, c’est d’êtres qui s’éveillent à la vie. » H. Thurman
Ne dites plus « personne n’est indispensable » mais « la vie a un sens qui se décline en sept milliards de versions d’un Soi idéal »
En prenant conscience de ses conditionnements, on réinitialise ses croyances pour assumer son propre pouvoir et sa vocation dans un rapport unifié à soi-même et au monde.

Ne dites plus « la compétition est démesurée » mais « il y a un fabuleux potentiel de coopération »
La compétition est avant tout organisée entre le corps et l’esprit : quand l’intellect est à sa juste place, à l’écoute des informations données par les sensations corporelles et au service de l’inspiration, la coopération s’installe dans nos relations et nous accédons à l’ART de vivre.

Ne dites plus « il n’y a pas de travail » mais « il y a énormément de besoins à pourvoir »
Nos besoins fondamentaux sont incontournables : alimentation, habitat, bien-être, culture… Dans tous ces domaines, il y a un véritable vivier d’emplois aussi utiles que passionnants, des métiers fondés sur la compréhension des lois de la nature, associant le savoir empirique des anciens et les outils conceptuels modernes. Des métiers à faire évoluer ou à créer, qui n’attendent pour cela que des êtres disposant librement de leur imagination créatrice.

Ne dites pas « il n’y a plus de cause » mais « ce qui se joue est vital pour l’humanité »
La Terre malmenée et ses occupants divisés ont urgemment besoin de toutes les bonnes volontés, de la part de conscience, de talents et de joie créatrice dont chacun de nous est porteur.


PETIT BILAN D’UNE EDUCATION CIVILISEE A L’OCCIDENTALE



Préambule
Un nombre croissant d’études sur les ‘’chanceux’’ qui s’épanouissent dans le métier de leurs rêves, met en avant le facteur déterminant de leur réussite : une intention exempte de doute et de peur, chevillée au corps et à l’âme. A partir de cet accord intérieur, la stratégie d’action se met en place et les problèmes trouvent des solutions inédites. La chance ne serait donc pas le fruit du hasard, ni de circonstances extérieures favorables, mais d’une cohérence de l’être qui agit comme un aimant et une boussole.

Cette attitude créative est souvent confondue à tort avec la ‘’pensée positive’’ : un masque populaire qui dissimule le désir pressant d’un mental inquiet, sans se soucier des besoins divergents de l’être, et ne fait naître que des feux de paille.

Dans un contexte difficile, l’incitation à lutter, à s’investir toujours plus dans l’action pousse à une fuite en avant désespérante, un non-sens au plan individuel et collectif.

L’absence de choix
entre deux types d’éducation aux perspectives incompatibles
A. L’éducation appauvrissante, ‘’hors sol’’, qui nous apprend à gagner la vie que l’on nous a donnée à la naissance
Prodiguée à l’école de la République, elle récompense l’obéissance et la compétition, favorise l’accumulation cérébrale de données abstraites, nous juge et nous classe, puis nous pousse bon an mal an vers les systèmes d’assistance qui pallient à ses carences, incluant le recours banalisé aux antidépresseurs.

Appauvrissante ? oui, parce qu’elle génère une perte de nos capacités naturelles.
En nous focalisant sur l’intellect, elle atrophie les antennes vitales que sont nos six sens,

nous dissocie de nos sensations subtiles et affecte par conséquent le développement structurel du cerveau qui se poursuit dans la petite enfance.
La concurrence règne dès la maternelle, favorisée par des systèmes d’évaluation où coopérer est souvent assimilé à tricher. Le sport programme aussi les enfants à penser que gagner, c’est battre ses adversaires. Mais la compétition est avant tout organisée entre l’esprit et le corps, le cerveau gauche analytique /séquentiel et le cerveau droit intuitif /global : la quasi totalité des outils développés à l’école et à l’université sont des outils cerveau gauche, valorisés au détriment de la logique du sens qui devrait en superviser l’usage.
B. L’éducation enrichissante qui nous apprend à apprendre et à réussir notre vie
Prodiguée hors des circuits classiques, elle encourage la passion, la créativité, l’autonomie et la coopération, favorise la connaissance de soi et le développement conjoint des ressources corps /esprit qui nous permettent de nous adapter en toutes circonstances.
Enrichissante ? oui, parce qu’elle révèle nos capacités naturelles et stimule la pensée complexe, inclusive. Notre intellect est à sa juste place, à l’écoute des informations données par les sensations corporelles et au service de l’inspiration qui nous initie à l’ART de vivre.

Le choix biaisé entre deux types de voies
A. Une voie asservissante, en mode survie, dans le droit fil d’une éducation ‘’hors sol’’ : on observe et interprète le monde dans le miroir des médias, en se laissant guider par la peur pour repérer et éviter les ‘’dangers’’ sur ce qui s’apparente à un parcours du combattant. La vie est une compétition où l’on se perd à force de s’évaluer dans le regard formaté des autres.

B. Une voie épanouissante, qui renoue le fil d’une éducation enrichissante et conduit à la souveraineté individuelle : conscient de ses conditionnements, on réinitialise au jour le jour ses croyances pour assumer son propre pouvoir dans un rapport unifié à soi et au monde.

La croisée des chemins
La croisée des chemins

LE CHAINON MANQUANT D’UN SYSTEME EDUCATIF QUI FABRIQUE DES ADULTES SANS REPERES

Nous perdons le fil de notre légende personnelle dans les trames d’une éducation qui nous tisse un destin anonyme

Savoir que nous sommes dotés d’une vocation qui sommeille en nous comme l’arbre dans la graine permet de faire meilleur usage de notre libre arbitre : celui-ci s’exerce en premier lieu dans ce que nous pensons et faisons de ce qui nous arrive. C’est le point de départ d’un parcours basé sur la compréhension du fonctionnement de l’être humain dans toutes ses dimensions. La conception que nous avons des relations entre cerveau et pensée, matière et esprit, conditionne notre vision de nous-mêmes, de notre santé physique et psychique et de notre rapport au monde. Présentées de façon simple mais non simpliste, ces notions fondamentales sont profondément libératrices.

Éduquer ou formater ?
Quand civilisation rime avec régression

« Le privilège de l’enfant est de rêver, et dans ses rêves réside la semence de sa vocation.
Le privilège de l’adulte est de réaliser ses rêves : c’est aussi sa responsabilité. »
Les sociétés traditionnelles connaissent la valeur irremplaçable des rites d’Initiation qui rythment les phases de la vie et accompagnent notamment le passage de l’état d’adolescent à celui d’adulte. Ces rites valident la maturité acquise et font émerger une authentique direction, ce point d’appui intérieur dont nous avons tous intuitivement besoin. La disparition dans nos sociétés dites civilisées de ces étapes de croissance consciente, au nom d’une modernité ou d’une laïcité mal comprises, a généré une perte d’identité angoissante. Les forces archaïques normalement transmutées par les Initiations sont aujourd’hui contenues par des lois morales dévitalisées, ou bien libérées dans des pratiques destructrices (drogues, jeux addictifs, exploits dangereux…) induisant dépendance et solitude, à l’opposé de l’autonomie et de l’intégration recherchées.

L’Initiation, un chemin vers soi
Derrière l’apparente invraisemblance des mythes anciens et l’étrangeté des rites traditionnels, se révèlent la structure archétypale de la psyché humaine et un réservoir de sens intemporel. Un héritage de sagesse à actualiser et à transmettre comme ferment d’une société plus mature.
L’aventure initiatique peut s’accomplir au travers d’une diversité d’expériences ouvrant à un face-à-face authentique avec soi-même : épreuve physique, artistique, ascèse, voyage…
Mais l’Initiation ne se réduit pas à un défi plus ou moins ardu. Elle est d’abord le chemin qui permettra un jour de s’y soumettre, grâce à l’acquisition de compétences clés :
- Assimiler le fait que toute épreuve est une Initiation potentielle, à prendre ou à gâcher
- Repérer et déprogrammer nos croyances limitantes, conscientes et inconscientes
- Entendre le corps qui nous informe en temps réel sur notre vécu, à travers nos sensations.
Un véritable changement de paradigme à proposer et à intégrer dans le cadre formateur et encourageant d’un accompagnement collectif et individuel.   Et ensuite…

Accomplir sa vocation
De la conscience de pauvreté à la conscience d’abondance
Nos besoins fondamentaux sont incontournables : alimentation, habitat, bien-être, culture… Dans tous ces domaines, il y a un véritable vivier d’emplois aussi utiles que passionnants, des métiers fondés sur la compréhension des lois de la nature, associant le savoir empirique des anciens et les outils conceptuels modernes. Ces métiers existent, méritent d’évoluer ou sont à créer. Ils n’attendent pour cela que des êtres disposant librement de leur imagination créatrice.
Notre système concurrentiel, gagnant/perdant, entretient dès le plus jeune âge une conscience de pauvreté, y compris chez les nantis : « il n’y en aura pas pour tout le monde, donc moi d’abord ».
A nous de développer un système plus mature, gagnant/gagnant, qui repose sur une conscience d’abondance : « il y en a assez pour tout le monde, donc on s’organise » !