COMMENT MANGER BIO,
ÉQUILIBRÉ ET PAS CHER
Commerce bio, mode d’emploi
Le commerce bio actuel peut sembler décourageant pour une série de raisons résumées dans la colonne de gauche du tableau qui suit. Les informations et conseils fournis dans la colonne de droite devraient permettre à chacun de s’y retrouver, au bénéfice de sa santé, de son plaisir et de son porte-monnaie !A prix égal, un caddie bio est plus avantageux qu’un caddie rempli au supermarché discount !Il va de soi que le contenu est différent, puisque manger bio c’est d’abord manger autrement ; par chance, contrairement à certaines idées reçues, les produits les plus coûteux sont les moins nécessaires.A chacun de progresser à son rythme. Les magasins de produits biologiques importants, type Biocoop, ont souvent un rayon de livres spécialisés, pour adultes et enfants, qui permet de s’informer.
CETTE COLONNE
VOUS DÉCOURAGE ? PASSEZ DANS L'AUTRE > |
CHOISISSEZ LE MEILLEUR DU BIO
POUR UN BUDGET LIMITÉ |
Les
paquets de produits de première nécessité présentés en rayon sont quatre fois
plus chers qu’ailleurs.
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Céréales,
légumes secs, farines, produits d’hygiène et d’entretien, etc, sont vendus
aussi en vrac dans certains magasins spécialisés à des prix raisonnables,
avec une diversité inconnue dans le commerce classique et les supermarchés.
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Les
produits superflus à forte valeur ajoutée (biscuiterie, sucreries, conserves,
surgelés...) évidemment coûteux, envahissent l’espace comme ailleurs, surtout
dans les grandes surfaces.
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Se
limiter aux préparations locales, issues de la transformation de produits du
terroir, et savoir que Bio n’est pas toujours synonyme d’utile, voire
d’écologique, surtout dans les supermarchés.
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Viandes
et fromages sont hors de prix.
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L’organisme
humain requiert très peu de protéines animales mais de qualité biologique,
exemptes de traitements antibiotiques, ogm et autres toxiques. On se portera
mieux en diminuant la quantité sans augmenter le budget.
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L’apparence
des fruits et légumes ne justifie pas leur prix.
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Les
fruits et légumes non bio sont gonflés d’eau, leur « beauté »
dépend de dizaines de traitements pesticides et, souvent, d’une
« stabilisation » par irradiation. Pour le même prix, en bio, on a
un peu moins de matière et beaucoup plus de nutriments.
On peut aussi se fournir auprès de petits producteurs qui n’ont pas de label mais cultivent sans pesticides. |
Il y a
des linéaires de compléments de laboratoires ruineux, recommandés par toutes
sortes de magazines et de conseillers thérapeutes.
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Se
limiter aux compléments alimentaires fabriqués par la nature, véritables
concentrés de nutriments (algues, graines germées, pollen, mélasse, levure de
bière, etc).
Le retour à une alimentation bio équilibrée comble la plupart des carences et renforce le terrain : il suffit souvent d’éviter ou de privilégier certains aliments. La consultation d’un thérapeute en cas de problème ne dispense en aucun cas de cette démarche. |
Les
cosmétiques sont coûteux.
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Se
limiter aux produits d’hygiène basiques.
Notre peau reflète l’état de nos organes. Seule une alimentation riche en
nutriments appropriés la nourrit en profondeur. Les cosmétiques agissent en
surface, le résidu de leurs additifs encrasse l’organisme. Il faut donc en
utiliser peu et de bonne qualité.
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